Brest, c'est vous !

Pour votre SECURITE et votre LIBERTE

Brest doit redevenir une ville sûre où il fait bon vivre. Assurer la sécurité à Brest, c’est garantir à chacun la liberté de vivre sereinement, et d’aller et venir sans crainte partout dans notre ville, pour les femmes et les hommes de toutes les générations et à toute heure. Le maire doit prendre sa part de responsabilité. Ce n’est le cas aujourd’hui à Brest. La sécurité est un droit garanti par la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, un devoir pour les autorités Vous êtes nombreux à constater que notre espace public est quotidiennement livré à la délinquance, aux incivilités, aux trafics et aux agressions. Les cambriolages, les dégradations de véhicules sont désormais une banalité. Ils ne sont pas une fatalité. La place de la Liberté, sous les fenêtres du maire, est devenue lieu de tous les trafics, et même d’agressions criminelles. On ne compte plus les incendies de poubelles et de voitures. Le maire sortant n’assume pas pleinement ses responsabilités. La politique de l’autruche pratiquée depuis des années est irresponsable. Brest est la seule ville de France de plus de 100 000 habitants à ne pas être dotée d’une police municipale et d’un dispositif cohérent de vidéo-protection. Pourtant Brest a connu, comme les autres grandes villes, une aggravation de la délinquance. Le discours tendant à se défausser sur l’Etat est inadmissible et contraire au partage des compétences.

Le code général des collectivités locales est pourtant très clair :

Article L2122-24

Le maire est chargé, sous le contrôle administratif du représentant de l’Etat dans le département, de l’exercice des pouvoirs de police, dans les conditions prévues aux articles L. 2212-1 et suivants.

Article L2212-1

Le maire est chargé, sous le contrôle administratif du représentant de l’Etat dans le département, de la police municipale, de la police rurale et de l’exécution des actes de l’Etat qui y sont relatifs.

Le fait que Brest soit en régime de police d’Etat n’exonère pas le maire de ses responsabilités qui, en matière de prévention, restent totales et, en matière de répression, n’excluent que les atteintes à la tranquillité publique (sauf troubles de voisinage) et le maintien de l’ordre lors des rassemblements et manifestations. Le maire sortant a longtemps prétendu que c’est à l’Etat seul d’assurer la mise à niveau du dispositif de sécurité de la ville. Il a changé récemment (à l’approche des élections ?) en finançant le chenil de la police nationale après avoir en juin 2019 renforcé la médiation et les caméras. L’actualité très récente, avec l’arrestation à Brest et dans les environs, de sept individus soupçonnés de préparer une action terroriste, nous rappelle que Brest est devenue au fil des dernières années, un terreau favorable au développement des mouvances radicales. Celles-ci doivent être combattues avec la plus ferme détermination. Nous nous engageons à combattre sans relâche et avec les moyens définis par la loi toute forme de radicalisation

Nos propositions

Nous mènerons avec énergie ne politique globale et cohérente de sécurité, coordonnée et contrôlée avec les autorités de l’Etat, préfet et procureur de la République

Dès notre élection, nous lancerons un diagnostic local de sécurité en lien avec les services de l’Etat.

Nous créerons une police municipale composée de 60 à 80 policiers. Ces agents sont soumis à une formation, à un double agrément préfectoral et judiciaire et sont assermentés. Ils effectueront des rondes et patrouilles, seront dans l’ensemble des quartiers et espaces publics de la ville, assurant une sécurité de proximité. Ces agents seront armés car aujourd’hui les policiers, municipaux comme nationaux, sont des cibles potentielles et doivent pouvoir agir en situation de légitime défense. On se souvient de Clarissa Jean-Philippe, victime d’Amedy Coulibaly le 8 janvier 2015.

Nous négocierons avec le ministère de l’intérieur :

Le transfert à la police municipale de la responsabilité des quatre commissariats de quartier relevant aujourd’hui de la police nationale. C’est ainsi 28 policiers nationaux qui seront libérés pour d’autres tâches prioritaires de lutte contre la délinquance.

La création à Brest d’une BAC (brigade anticriminalité) de jour, grâce au redéploiement d’une partie des effectifs ainsi libérés.

Le renforcement des équipes de lutte contre les stupéfiants et contre les violences familiales, toujours grâce au redéploiement des effectifs libérés.

Nous faciliterons l’accès aux services de police, par des agents implantés dans les commissariats ou les mairies de quartiers. Ils auront pour mission d’accueillir, d’informer et d’accompagner les personnes pour des dépôts de pré-plaintes en ligne.

Nous mettrons en place un dispositif de vidéo-surveillance cohérent, centralisé et sécurisé avec un centre de supervision urbain. La gestion sera assurée par du personnel formé et contrôlé. Un comité d’éthique sera créé et une charte d’éthique établie car il est essentiel de garantir la bonne utilisation des images conformément aux objectifs de sécurité pour assurer la liberté de déplacement de tous.

Nous utiliserons tous les moyens en notre pouvoir pour nous assurer que Brest ne soit plus un terreau fertile à la radicalisation et aux menaces terroristes.

Nos propositions sont financées dans le budget par redéploiement, sans aucune augmentation d’impôts
Qu’en est-il des effectifs de la police nationale ?

Il est fait parfois état d’une diminution des effectifs de la police nationale sur Brest. Ceux qui défendent cette thèse se réfèrent à une époque où la circonscription de police nationale de Brest avait aussi compétence sur Landerneau et sur l’aéroport de Brest-Bretagne à Guipavas, qui ont été transférés en zone de compétence Gendarmerie. Si l’on s’en tient à la seule ville de Brest, les effectifs sont particulièrement stables : autour de 300 personnels. Il est vrai que la charge des policiers nationaux est plus forte à Brest que dans des villes de même importance. Car en l’absence de police municipale, les policiers nationaux doivent assurer nombre de tâches qui, ailleurs, incombent à la police municipale.