Brest, c'est vous !

POUR UNE VILLE PLUS VÉGÉTALE,

un Pacte vert européen pour Brest

Depuis 6 ans, nous sommes les seuls véritables écologistes élus au conseil municipal. Tandis que les Verts, qui appartiennent à la majorité de François Cuillandre, n’ont pas su s’opposer aux décisions actant la destruction de la terre agricole, comme dans la ZAC de la Fontaine Margot, nous nous y sommes opposés. De même, nous nous sommes opposés à des aménagements non prioritaires détruisant des zones humides et des espaces naturels, comme la vallée du Restic. La protection de la biodiversité, c’est nous.

L’écologie n’est pas le monopole d’un parti politique. C’est l’affaire de tous et de chacun. Chaque décision publique locale doit contribuer au développement durable. L’environnement est notre bien commun qu’il s’agit de respecter.

Le pacte vert pour l’Europe, proposé par la nouvelle Commission européenne, est une chance à saisir par Brest. Ce pacte veut faire de l’Europe le premier continent climatiquement neutre d’ici à 2050. Il prévoit en particulier d’engager « une vague de rénovation » des bâtiments publics et privés.

Ville reconstruite après sa destruction presque totale par la guerre, Brest, 70 ans après, doit rénover fortement son centre reconstruit, pour qu’il assume son rôle de centralité, attractif pour les familles et pour des activités économiques, commerciales et libérales, qui en assurent l’animation.

Ce pacte veut transformer le défi urgent du climat et de l’environnement en nouvelle stratégie pour l’Europe, en la plaçant sur la voie d’une croissance durable et inclusive.

Nos propositions

Nous engagerons donc une discussion avec la Commission européenne dès notre élection pour faire de Brest un site pilote du pacte vert européen pour le climat et l’environnement, dont l’une des traductions sera le plan Brest 192.

Devenu site pilote du pacte vert européen, Brest pourra émarger au programme de rénovation du centre reconstruit, qu’il s’agisse des immeubles privés ou des bâtiments publics comme le projet de Cité des Arts.

Nous voulons une ville plus verte. Brest dispose de grands espaces verts, comme le vallon du Stang Alar et les rives de Penfeld. Toutefois, le nombre de m2 par habitant nous place en-dessous de la moyenne des villes comparables.

Les arbres dans les rues et les espaces publics font parfois l’objet de critiques : gêne à la circulation des piétons du fait des racines, assombrissement des appartements quand le feuillage est trop touffu, suppression de la vue sur rade etc. Les techniques horticoles modernes permettent par le choix d’essences adaptées de concilier ces contraintes et l’intérêt majeur du végétal en ville, en termes d’agrément et de biodiversité.

Le végétal à BREST est un objectif environnemental mais il est aussi créateur de lien social dès lors qu’il est structuré. Nous portons un ambitieux projet de création et d’aménagement de jardins publics de proximité, le projet « Brest 192 ». Il vise à transformer la ville pour que chaque Brestois trouve, à 192 mètres de chez lui, un espace vert, un jardin, des arbres, des bancs confortables dotés d’accoudoirs et qui pourront être parrainés, des sièges assis-debout, des équipements pour petits et grands, un arrêt de transport en commun.

Nous végétaliserons le patrimoine de la collectivité: toitures, murs, places, cours d’écoles. Nous dynamiserons les jardins partagés.

Nous encouragerons un entretien mieux adapté des espaces verts, par exemple s’agissant de la mise en valeur du Jardin Kennedy.

Nous limiterons l’étalement urbain pour les zones d’habitat et conserverons des possibilités d’extension pour les activités économiques, industrielles et logistiques.

Nous limiterons l’étalement urbain pour les zones d’habitat et conserverons des possibilités d’extension pour les activités économiques, industrielles et logistiques. Ces activités comportent des risques et nous avons sur le port 3 installations SEVESO. La défense de l’environnement et la prévention des risques mobilisent de nombreuses associations. Certaines s’impliquent aussi dans la lutte contre les accidents naturels ou technologiques.

Nous travaillerons avec les associations à la constitution d’une Réserve Citoyenne Verte, formée de bénévoles, pour la protection des populations et de l’environnement.

Le changement climatique et le respect de l’environnement sont l’affaire de tous mais la collectivité doit commencer à se l’appliquer à elle-même. Ainsi, Brest est au cœur d’une région parmi les plus agricoles de France qui connaît une mutation que nous souhaitons accompagner. La collectivité vient de prendre quelques orientations pour un projet alimentaire territorial. Nous poursuivrons la démarche actuelle, en ne la limitant pas qu’aux produits biologiques mais aussi locaux.

Nous mènerons également une action déterminée pour mesurer et maîtriser les consommations énergétiques du patrimoine de la collectivité. Nous nous fixons comme objectif de diviser par deux la consommation d’énergie en 10 ans, grâce à une utilisation sobre de l’éclairage des bâtiments publics et de la voirie sans porter atteinte à la sécurité, à une gestion économe des outils informatiques par le personnel et au déploiement d’une stratégie de rénovation du bâti fondé sur un plan d’action d’efficacité énergétique. Nous poursuivrons le programme Cit’ergie.

Nous veillerons aux clauses environnementales dans les marchés publics et renforcerons la lutte contre le gaspillage en orientant la politique d’achats.

Nous viserons à réduire l’impact environnemental des évènements soutenus par la collectivité, comme les Jeudis du Port.

Nous favoriserons l’approvisionnement des cantines et restaurants de la collectivité, en partenariat avec le monde agricole, par des circuits courts, en respectant les saisons et en assurant une plus grande transparence pour les usagers.

Nous proposerons deux repas végétariens par semaine et renforcerons l’action engagée concernant la lutte contre le gaspillage.

Nous demeurons favorables au positionnement de Brest Métropole, via le groupe SOTRAVAL, sur le secteur de la production locale d’énergies renouvelables. Nous constatons une tendance à la baisse du volume d’ordures ménagères à destination de l’incinération, ce qui en soi est positif mais qui pourrait engendrer une diminution de la quantité de chaleur produite par l’usine du Spernot dans les prochaines années. Nous mobiliserons le gisement de déchets encore enfouis et liés à l’activité économique des entreprises privées pour compenser cette baisse. Nous adapterons le réseau de chaleur à la capacité de production sur approvisionnement local de l’usine du Spernot.

La situation littorale impose à Brest un degré d’exigence élevé en matière de qualité de l’eau. La rade est un espace d’une grande richesse halieutique, avec des activités de pêche et de conchyliculture et un site d’activités nautiques et balnéaires : elle mérite un haut niveau de protection. Le régime des pluies est loin de connaître les phénomènes de type méditerranéen, mais la conjonction de fortes pluies, de tempêtes et de grandes marées provoque des risques tant en quantité qu’en qualité. Nous renforcerons le contrôle sur Eau du Ponant, opérateur de la collectivité.

Nous aménagerons les plages de la ville par l’installation de cabines, douches, équipements sportifs, et veillerons à la transparence concernant à la qualité de l’eau.

Au-delà de la prévention et de la lutte contre les inondations, nous devons nous préparer à la montée des eaux. Un organisme brestois, le service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM), est référent national en matière de submersions marines : nous le valoriserons. Nous adapterons et ferons respecter les prescriptions d’urbanisme préservant des submersions marines.

Nous organiserons le raccordement électrique des navires à quai.

La propreté de l’espace public signe la qualité de la vie en ville : nous y veillerons.

Nous accompagnerons les nombreuses initiatives associatives ou individuelles, qui ont été prises en matière de recyclage des objets, appareils, vêtements, à Brest.