C’est à l’occasion de l’ouverture des nouvelles assises de la mobilité, par la ministre des transports, que Bernadette MALGORN a relancé le débat sur la desserte ferroviaire à grande vitesse de la pointe bretonne.

La présidente du Rassemblement pour Brest, élue municipale et métropolitaine brestoise indique en effet : ” à l’occasion de l’inauguration du tronçon Le Mans-Rennes, le 1er juillet 2017, la campagne de communication sur cette réalisation a fait la promotion d’une Bretagne à 1h30 de Paris. Mais cette assertion ne vaut que pour la porte d’entrée de la Bretagne qu’est Rennes et l’objectif annoncé de « près de trois heures » vers Brest est démenti, en dépit de l’existence d’un train drapeau une fois par semaine, par une vitesse moyenne de 3h47, soit à peine quelques minutes de moins qu’en 1989.
Cet éloignement relatif handicape l’attractivité du Finistère et empêche Brest d’avoir le rayonnement auquel son statut de métropole invite. C’est notre dynamisme économique et nos emplois qui se trouvent pénalisés.
S’il donne la priorité aux transports du quotidien, le gouvernement affiche aussi une volonté de réduction des fractures sociales et territoriales. C’est sur cette base que nous demandons la réouverture du dossier. Il est possible de le faire pour une enveloppe financière revue par rapport aux estimations antérieures pour le rendre compatible avec le schéma global de financement du gouvernement.”
Bernadette MALGORN appelle donc l’ensemble des acteurs économiques, sociaux et politiques doit se mobiliser en ce sens.

” le journal des élus du Rassemblement pour Brest”